Le titre de kinésithérapeute est un titre officiel et protégé par la loi.
L'exercice de cette profession, nécessite être titulaire d'un diplôme universitaire en kinésithérapie ou d'un diplôme de l'enseignement supérieur non universitaire en kinésithérapie comprenant au moins 4 années d'études.
En outre, personne ne peut exercer la kinésithérapie ni porter le titre de kinésithérapeute sans obtenir l'agrément du SPF Santé publique.
Via une procédure d'agrément, les kinésithérapeutes peuvent également obtenir un numéro d'agrément auprès de l'INAMI.
Dès la connaissance du numéro d'agrément, le kinésithérapeute peut procéder à la demande des carnets "attestations de soins".
En outre, il y a plusieurs conditions plus générales auxquelles il doit satisfaire en tant qu'indépendant débutant :
- affiliation à une caisse d'assurances sociales pour indépendants et à une mutualité
- contraction à une assurance responsabilité civile en tant que kinésithérapeute
- ouverture d'un compte à vue professionnel
- achat d'un livre-journal
- ...
La plupart des jeunes indépendants optent pour l'entreprise individuelle (et ne créeront éventuellement une société que plus tard), il est cependant possible de démarrer immédiatement son activité sous la forme d'une société.
Ils ont donc le choix entre 2 formes d'exercices :
- A titre individuel (en BNC)
- En groupe sous forme de société (société d'exercice libérale, société civile professionnelle...)
Les masseurs-kinésithérapeutes peuvent avoir une activité commerciale accessoire à leur activité BNC.
Elle est alors imposée dans la catégorie des BNC, sous réserve qu'elle soit exercée dans le strict prolongement de l'exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute.
Pour les masseurs-kinésithérapeutes exerçant leur activité dans une clinique, les recettes déclarées doivent comprendre les honoraires encaissés par la clinique et non encore reversés au praticien.
Ainsi, les kinésithérapeutes sont exonérés de TVA dans le cadre des soins dispensés à leurs patients.